GOLPE DE TEMER Privatización y extranjerización

Brasil en rebajas


por Alfredo Serrano Mancilla

Detrás de cada golpe a la democracia, suele existir una alfombra roja para que caminen poderosos grupos económicos. En Brasil, el ritmo de las privatizaciones es tan veloz que debería ser objeto del Guinness. Han transcurrido apenas dos meses, y el Presidente interino Temer ha demostrado ser muy eficaz en expropiar al Estado de todo lo que sea considerado altamente rentable. La excusa, la de siempre: reducir el déficit fiscal. La verdad: cumplir con el cometido por el cual se dio el golpe de Estado contra Dilma, esto es, el control económico del país por unos pocos.

El equipo económico de Temer va a por todas. Puso el cartel de rebajas desde el primer día. Todo a precio de ganga para todo empresario con buena voluntad golpista. No hay sector que se escape. En el eléctrico, se están privatizando unas 230 pequeñas empresas -dedicadas a la generación, transporte y distribución- altamente rentables y necesarias para dar cobertura sin discriminación a la mayoría del país. Hidroeléctricas y parques eólicos también son puestas en venta. En el sector transporte, la empresa aeroportuaria Infraero y la portuaria Docas ya están entregadas. En el sector asegurador, la unidad de Seguro de Caixa Económica Federal (gran prestamista público) ha vendido buena parte de sus participaciones a favor de unas pocas empresas; lo mismo ha sucedido con el instituto de reaseguros de Brasil.

Dos emblemas públicos, en lo simbólico y en lo económico, Correos y la Casa de la Moneda, son otros botines que el gobierno de Temer está dispuesto a subastar al mejor postor. No importa la oferta; lo importante es tener buenos amigos. En el caso de Correos, el escollo es mayor porque se necesita la aprobación en el Congreso. Pero se hará sin problemas porque este es el mismo Congreso que diera el golpe de Estado.

En el caso de aerolíneas locales, Temer ha cambiado un decreto presidencial de Dilma para viabilizar el incremento de la participación de empresas foráneas. Privatización y extranjerización para que ningún gran capital quede afuera de este enorme mercado. Los aeropuertos también se venden. Temer ha abierto la posibilidad de privatizar los aeropuertos locales Santos Dumont (Río de Janeiro) y Congonhas (Sao Paulo).

Se prepara, además, una nueva ronda de licitaciones para el sector petrolero y gasífero que incluirá áreas del Pre-sal, importante reserva en aguas profundas del Atlántico que hasta ahora sólo Petrobrás explotaba. Así, se permite que aparezcan nuevas empresas privadas diferentes a Petrobras para operar en esta zona estratégica con reservas estimadas en 80.000 millones de barriles de petróleo.

A pesar de las rebajas, la agenda privada de calificación de riesgo, Moody’s, quiere más. Y critica que el ajuste fiscal en Brasil “avanza a un ritmo muy lento” con el gobierno de Temer. Se obedecerá. Y así, seguramente, el déficit fiscal actual se reducirá a costa de una masiva descapitalización del Estado que impedirá generar ingresos públicos sosteniblemente. Los programas sociales tienen fecha de caducidad.

El golpe a la democracia es coherente consigo mismo: la economía, cuanto más concentrada y menos democratizada, mejor que mejor. Pero no es únicamente una cuestión de injusticia, sino también de ineficacia. Los datos ya comienzan a cantar por sí solos: la economía de Brasil se contrae. Las ventas del comercio minorista cayeron un 9% en comparación con mayo del año pasado. La actividad productiva también se redujo un 0,51% en ese mismo mes.

Sin embargo, el riesgo país continúa cayendo, feliz con los golpistas. La democracia molesta.

Las declaraciones y opiniones expresadas en este artículo son de exclusiva responsabilidad de su autor y no representan necesariamente el punto de vista de RT.

L’οχι grec ou le retour du peuple en Europe

lefigaro.750

Par Alexis Feertchak/ Figaro

Ce dimanche, à l’occasion du référendum en Grèce où les sondages donnaient le «oui» et le «non» au coude-à-coude, les partisans du «non» l’ont emporté à une écrasante majorité (plus de 61%).

OXI referendo grécia

En avril 2012, Georges Moustaki éructait dans le Huffington Post: «J’espère que la Grèce va foutre le bordel. Ma sympathie va à cette attitude de contestation parce que ce n’est pas le peuple qui a créé la crise. Or, on lui fait en porter le poids. Finalement, c’est lui qui a le sens civique le plus développé, pas ceux qui veulent se conformer aux directives bruxelloises. Que le gouvernement grec ouvre grand ses yeux et ses oreilles».
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De façon posthume, le pâtre grec, qui s’est éteint l’année suivante, a été écouté: le Premier ministre Alexis Tsipras, dans un geste tout gaullien, a décidé de laisser le dernier mot au peuple et de remettre ainsi son mandat en jeu. Pari gagné largement, malgré les pressions européennes et médiatiques pour empêcher la victoire du «non», mais à quel prix?
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Le masque des institutions européennes tombe lourdement


L’ «οχι» grec de ce 5 juillet, lointain écho des «non» français et hollandais de 2005, force aujourd’hui l’Union européenne – et spécialement sa composante qu’est l’Union économique et monétaire de la zone euro – à révéler le rapport politique sous lequel elle entend placer les peuples et les nations d’Europe. Et une fois le masque tombé, le visage de l’Union n’est pas beau à voir. C’est le grand mérite d’Alexis Tsipras et de son ministre Yanis Varoufakis d’avoir forcé l’Eurogroupe – l’embryon de gouvernement de la Zone Euro – à dévoiler son fonctionnement au grand jour, loin des réunions informelles et feutrées auxquelles ce club ministériel était habitué. Cette révélation du vrai visage des institutions européennes est sans conteste l’une des premières leçons à retenir du référendum grec.
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Les Grecs, eux, ont consacré le fait que ce sont les peuples qui ont le dernier mot, et non les traités européens, qui valent tant que les peuples leur accordent leur onction.
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Le référendum, que le gouvernement Papandréou n’avait pas eu le courage de mener jusqu’à son terme en 2011, rappelle aussi aux zélotes de la Troïka européenne que la souveraineté appartient aux peuples, qu’elle ne saurait devenir «limitée» comme aux temps soviétiques de Léonid Brejnev. A ce titre, il faut bien mesurer que les Grecs ont donné l’estocade à Jean-Claude Juncker, qui avait déclaré sans sourciller qu’ «il ne pouvait y avoir de choix démocratique contre les traités». L’ancien Premier ministre luxembourgeois, aujourd’hui président de la Commission européenne, découvre ce 5 juillet 2015 que certains pays ne sont pas seulement peuplés de banquiers. Les Grecs, eux, ont consacré le fait que ce sont les peuples qui ont le dernier mot, et non les traités européens, qui valent tant que les peuples leur accordent leur onction.
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Le 3 août 1968, à Bratislava, lors d’une réunion du Pacte de Varsovie, le premier secrétaire du Parti communiste de l’Union soviétique introduisait par les mots qui suivent la «doctrine Brejnev» de la souveraineté limitée: «Chaque parti communiste est libre d’appliquer les principes du marxisme-léninisme et du socialisme dans son pays, mais il n’est pas libre de s’écarter de ces principes s’il entend rester un parti communiste. […] L’affaiblissement d’un maillon quelconque du système socialiste mondial affecte directement tous les pays socialistes, et ils ne sauraient y rester indifférents». Il fallut attendre 1988 pour que Mikhaïl Gorbatchev déclare que «la liberté de choix est un principe universel».
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Certes, les chars n’ont pas été envoyés à Athènes pour faire respecter la règle d’or budgétaire comme à Varsovie en 1968. Mais ces quelques lignes de Brejnev, si l’on se place, non à l’échelle du contenu idéologique, mais à celle de la structure de l’organisation décrite, sont du Jean-Claude Juncker dans le texte, lequel pourrait très bien déclarer: «Chaque Etat membre est libre d’appliquer les principes du droit de l’Union européenne dans son pays, mais il n’est pas libre de s’écarter de ces principes s’il entend rester un Etat membre. […] L’affaiblissement d’un maillon quelconque du système européen affecte directement tous les pays européens, et ils ne sauraient y rester indifférents». On voit bien les dérives possibles d’un tel discours dès lors que les principes européens s’appliquent erga omnes sans que les peuples souverains ne puissent rien y redire.
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Par leur vote, les Grecs ont révélé au grand jour l’aberration d’une telle conception de l’Europe, non soluble dans la démocratie et nécessairement autoritaire à l’égard des parties qui la composent, les Etats membres.

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Une victoire à la Pyrrhus pour la Grèce?
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D’aucuns considèrent déjà que ce succès du gouvernement d’Alexis Tsipras n’est qu’une victoire à la Pyrrhus pour la Grèce, que, par l’expression de sa colère, elle vient en réalité de s’expulser elle-même de la zone euro et de se tirer une balle dans le pied.
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Pourtant, dans la mesure où les traités sont muets sur ce point, personne ne peut en principe forcer la Grèce à quitter la zone euro ; elle seule peut décider souverainement d’une telle sortie. Lors, pourquoi a-t-on répété depuis une semaine que, alors même que le gouvernement et le peuple grecs ne le souhaitaient pas, un vote négatif entraînerait inévitablement un Grexit?
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Il faut bien comprendre qu’il s’agirait d’un Grexit de facto et non de jure – en tout cas tant que la Grèce ne le décidera pas d’elle-même. Comme Jacques Sapir ou d’autres économistes l’ont bien expliqué, d’une part, en renvoyant illégalement Yanis Varoufakis de l’Eurogroupe, la Grèce a été de fait suspendue de son appartenance à la zone euro. D’autre part, la Banque centrale européenne tient le robinet des liquidités de la zone euro via les prêts ELA qu’elle accorde aux banques: si elle coupe le robinet, ce qu’elle fait déjà en partie, les Grecs n’auront plus de liquidités et n’auront d’autre choix que de créer une nouvelle monnaie, parallèle, pour assurer ses besoins monétaires. C’est par ce dernier élément que la Grèce, si la Banque centrale européenne le voulait, pourrait être entrainée plus ou moins brutalement vers un grexit.
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Dans une tribune au magazine Forbes, Frances Coppola a très justement analysé les enjeux politiques d’un tel Grexit: en réalité, dans la mesure où la BCE restreint ses prêts ELA aux banques hellènes, tout se passe comme si la Grèce utilisait aujourd’hui l’euro comme une «monnaie étrangère» et non comme une «monnaie souveraine». Pis, dans la mesure où la souveraineté monétaire appartient exclusivement à la BCE, en réalité l’ensemble des pays membres de la zone euro utilisent ce dernier comme une monnaie étrangère. Ce que la crise grecque ajoute – et qui fait bien penser à un coup d’Etat financier – c’est que la BCE gère aujourd’hui les liquidités d’un pays membre de l’euro, non en fonction des besoins de ce dernier, mais parce qu’elle n’apprécie pas la politique économique dudit pays. C’est probablement la première fois qu’une telle chose se passe aussi ouvertement au sein d’une union monétaire. L’éditorialiste financière précise bien que le Grexit n’est pas «un événement, mais un processus», qu’il est d’ores et déjà engagé et que le référendum ne fait en somme que l’accélérer.
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Dès lors, le référendum n’est pas une victoire à la Pyrrhus pour les Grecs: au contraire, là encore, il a la vertu de mettre en lumière les agissements économiquement violents et politiquement douteux de l’union économique et monétaire, la zone euro, telle qu’elle fonctionne aujourd’hui. Les Grecs avaient le choix entre souffrir sous tutelle et souffrir librement: le bon sens s’est exprimé. Si les prochaines années seront rudes, elles l’auraient été dans tous les cas.
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L’ «οχι» grec, une opportunité pour l’Europe

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Le pari d’Alexis Tsipras repose maintenant sur la réaction des institutions européennes et surtout de l’Allemagne face à l’ «οχι» lancé d’Athènes. Vont-ils acter définitivement la poursuite du Grexit, affermir encore la politique de la BCE et expulser manu militari la Grèce hors de l’Europe? Dans cette partie d’échec, le Premier ministre grec peut compter sur le soutien moral du pape François et surtout sur celui de Barack Obama, plus pratique, qui craint légitimement que la Grèce, sortie de l’euro, ne se jette dans les bras des BRICS, en particulier de la Russie et de la Chine.
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Jusque-là, en revanche, il n’a pas pu compter sur le soutien du président François Hollande, dont le mutisme, entrecoupé de propos rassurants sitôt contredits par les faits, est pour le moins inquiétant. C’est bien dommage, d’autant que François Hollande, en 2012, en souhaitant renégocier le Pacte budgétaire européen (TSCG) n’était pas dans une logique si éloignée de celle d’Alexis Tsipras, modulo la différence objective de situation économique entre la Grèce et la France. Mais depuis le discours du Bourget, les élans hollandiens ont perdu en intensité.
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En un sens, la Grèce, dont la dette publique atteint 170% de son PIB, est un peu à l’avant-garde des pays européens et elle éclaire surtout ce qui pourrait advenir pour eux demain. Quand ces pays, dont la France, seront sous la coupe de la Troïka et de ses méthodes musclées, les gouvernements changeront peut-être d’avis sur ce «populiste» de Tsipras et lui envieront in petto son courage et sa droiture.
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Au fond, même le FMI l’avoue à mi-mot aujourd’hui, sans aller jusqu’à «annuler la dette grecque» dans sa totalité comme le prône l’économiste hétérodoxe Steve Keen, il faudra bien a minima la restructurer en profondeur.
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Mais la chancelière Angela Merkel et son ministre Schaüble mettent leur strict véto à une telle hypothèse. Ils l’ont encore dit derechef après les résultats de la victoire d’ «οχι»: les négociations ont peu de chance de reprendre. C’est pourtant en s’opposant à cette absurde rigueur germanique, condamnée aujourd’hui par les économistes de toutes origines, que la France pourrait jouer un rôle historique en mettant au calendrier du Conseil européen le projet d’une restructuration concertée, non pas seulement de la dette grecque, mais de l’ensemble des dettes souveraines de la zone euro.
Ceci d’autant plus que la perspective d’un Brexit (cette fois-ci la sortie de la Grande-Bretagne de l’Union européenne) est l’occasion inespérée de soutenir le Premier ministre britannique David Cameron dans sa volonté de renégocier l’ensemble des traités européens, de les alléger et de réduire enfin le déficit démocratique grandissant d’une Europe qui ne tient plus compte de la souveraineté de ses peuples.
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N’est-ce pas finalement la grande vertu du référendum du 5 juillet et de l’ « οχι » grec que de signer en Europe le retour des peuples et des passions démocratiques?
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Bien des commentateurs ont voulu faire de la Grèce une simple affaire de gros sous entre des créanciers spoliés et des paresseux inaptes à rembourser leurs dettes ; combien se sont moqués d’Alexis Tsipras en prédisant qu’il se plierait dès les premiers jours aux injonctions européennes, comme l’avaient fait ses prédécesseurs. Dans De l’esprit des lois, Montesquieu écrivait que «les politiques grecs, qui vivaient dans le gouvernement populaire, ne reconnaissaient d’autre force qui pût le soutenir, que celle de la vertu. Ceux d’aujourd’hui ne nous parlent que de manufactures, de commerce, de finances, de richesses».
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N’est-ce pas finalement la grande vertu du référendum du 5 juillet et de l’ «οχι» grec que de signer en Europe le retour des peuples et des passions démocratiques? A bien y regarder, le «bordel foutu par la Grèce», pour reprendre l’espoir de Georges Moustaki, pourrait être une occasion inespérée pour l’Europe. Malheureusement, si Alexis Tsipras a su mener jusqu’au bout son élan gaullien, il faudrait que la France fût capable d’un geste analogue pour rééquilibrer le couple franco-allemand. L’espoir est ténu.

RELEVANTE CONVOCATORIA EN LAS URNAS PARA EL FUTURO EUROPEO. Una multitud celebra el resultado, que supone un desafío a Europa de consecuencias imprevisibles

elperiodico. referendo Grécia

por MARC MARGINEDAS/ El Periódico/ Es/ ATENAS

«Por primera vez en cinco años me siento orgullosa de ser griega». Junto con un grupo de amigas, Katerina Gardouni se había acercado anoche hasta la plaza Syntagma, frente al Parlamento griego, para celebrar con cánticos y bailes, hasta bien entrada la madrugada, el masivo rechazo de los votantes a los planes de rescate planteados por los acreedores. Y sus palabras, cargadas de grandes dosis de pundonor, parecían resumir el ánimo mayoritario con el que los ciudadanos griegos acudieron ayer a su cita con las urnas.

Partidarios del 'Oxi' ('no') agitando sus banderas, este domingo, delante del Parlamento griego.

Partidarios del ‘Oxi’ (‘no’) agitando sus banderas, este domingo, delante del Parlamento griego.

Porque con casi el 100% de los sufragios escrutados, el rechazo a las condiciones de rescate ofrecidos por el Fondo Monetario Internacional (FMI) y la UE recabó un 61% de los votos, más de 20 puntos por encima de quienes depositaron la papeleta en favor del sí. Las predicciones que habían realizado muchos observadores en la víspera, que hablaban de un resultado muy ajustado y un país partido en dos, se convirtieron en agua de borrajas en cuanto comenzaron a difundirse los primeros resultados. El electorado del país heleno, hastiado, humillado y exhausto tras un lustro de recortes en el que se ha reducido en un 30% el tamaño de su economía, ha querido enviar una potente señal de apoyo al Ejecutivo izquierdista de Syriza en su pulso con Bruselas.

El resultado del referéndum hace entrar a Grecia en aguas desconocidas. Después de haberse convertido, el martes, en la primera nación industrializada en incurrir en el impago de un vencimiento de deuda al FMI, con los bancos cerrados y en respiración asistida gracias a las inyecciones de líquidez procedentes del Banco Central Europeo, además de restricciones monetarias en las retiradas de efectivo en los cajeros automáticos decretadas por el Gobierno, las próximas horas van a ser cruciales para determinar el rumbo que seguirán los acontecimientos. Por lo pronto, el ministro de Finanzas, Yannis Varoufakis, tenía previsto reunirse anoche mismo con los principales banqueros del país y con el Ministro de Estado con una sola prioridad: «restaurar la liquidez» en la banca.

Las autoridades griegas solicitaron ayer mismo al BCE que incremente la línea de crédito de emergencia que mantiene a los bancos del país a flote, y para ello está convocada una reunión por teleconferencia, cuyo resultado dará una primera pista de la respuesta que pretenden dar la Unión Europea al resultado del referéndum griego.

TRIUNFO DE TSIPRAS Y VAROUFAKIS / Los dos triunfadores de la jornada de ayer son claramente Alexis Tsipras, primer ministro griego, y Yannis Varoufakis, ministro de Economía y Finanzas. Este último había elevado el tono de sus acusaciones en los últimos días a sus oponentes en la mesa de negociación, llegándolos a acusar de «practicar el terrorismo». Ayer, en cambio, ofreció una mano tendida a los negociadores europeos en sus primeras declaraciones tras hacerse público el triunfo del no.

En similares términos se expresó Tsipras en una alocución por televisión. «Soy consciente de que no me habéis dado un mandato de romper con Europa, sino de reforzar nuestra posición negociadora». El intercambio de acusaciones y reproches durante esta tensa semana para Grecia hará, sin duda, muy complicadas la recuperación de la confianza para un eventual reinicio de la negociación, si es que lo hay.

Preparando las próximas etapas en el toma y daca con los socios europeos, ayer ya se filtró a la prensa que Tsipras había hablado por teléfono con el presidente francés François Hollande, partidario de una línea de actuación hacia Grecia mucho más sosegada que la cancillera alemana. No obstante, incluso Berlín había dado muestras de suavizar su férrea posición durante el fin de semana, después de que el ministro de Finanzas alemán, el halcón Wolfgang Schaüble, declarara a The Guardian que no se podía dejar a Grecia «en la estacada» en el caso de que el resultado del referéndum fuera negativo.

Eso sí, la amplitud de la victoria de los postulados de Tsipras desarboló por completo a la oposición proeuropea en Grecia, en especial al partido conservador Nueva Democracia de Andonis Samarás. Este, convertido en la cabeza visible de la campaña en favor del sí, dimitió en cuanto se difundieron los resultados.

Varoufakis dimite para ‘ayudar’ a Tsipras y facilitar las negociaciones

* ‘Llevaré el odio de lo acreedores con orgullo’

* ‘En la izquierda sabemos cómo actuar de forma colectiva’

* ‘Soy consciente de que no quieren que esté presente en las próximas negociaciones’

* Varoufakis se mantendrá en el equipo que negocia con los acreedores

elmundo. Grécia não a Europa referendo

por IRENE HDEZ. VELASCO/ El Mundo/ ES/ Enviada Especial Atenas

El ministro de Economía griego, Yanis Varoufakis, ha anunciado a través de su blog que presenta su dimisión en un intento por “ayudar a Alexis Tsipras” en la negociación con la Troika. “Considero que es mi deber ayudar a Alexis Tsipras a explorar, a su antojo, la decisión que el pueblo griego nos otorgó ayer mediante referéndum”, afirma Varufakis.

Bajo el título ‘Ministro no más’ (Minister No More!), el hombre al que se le ha considerado el azote en las negociaciones con el Eurogrupo y la Troika ha decidido que lo mejor es marcharse después de que “fuera consciente” de que tras el referéndum, había cierta “preferencia” por parte de “algunos participantes del Eurogrupo”, y “algunos otros”, a que él no estuviera presente en las próximas reuniones que se celebrarán para lograr un acuerdo.

Algo con lo que el primer ministro griego, Alexis Tsipras, está de acuerdo, según ha confirmado Varoufakis. “Por esta razón me voy del Ministerio”. Aun así, Varoufakis se mantendrá dentro del equipo negociador del Gobierno heleno con sus acreedores, según ha confirmado Stavros Karagounis, asesor del primer ministro.

“Como todas las luchas por los derechos democráticos, esta negativa histórica del ultimátum formulado el 25 de junio por el Eurogrupo llega con un gran coste asociado”, ha manifestado.

“Llevaré con orgullo el odio de los acreedores”, asegura Varufakis que a la vez se felicita por la victoria del ‘no’ en el referéndum de este domingo. Un referéndum “que se quedará en la historia como un momento único de cuando una pequeña nación europea se levantó contra la esclavitud de sus deudas”.

El ya ex ministro griego expresa su total apoyo al Gobierno de Tsipras y al que vaya a ser el nuevo ministro de Finanzas heleno. “En la izquierda sabemos cómo actuar de forma colectiva sin importar los privilegios del cargo. Apoyaré totalmente al primer ministro Tsipras, al nuevo ministro de Finanzas y a nuestro Gobierno”, ha recalcado.

Y advierte de que ésto es sólo el inicio. “El esfuerzo sobrehumano para honrar a los valientes de Grecia, y a su famoso OXI, que es para todos demócratas del mundo, acaba de empezar”.

El caballo de Troya de Tsipras

Varoufakis se convirtió desde la llegada de Syriza al Gobierno griego en el adalid de la lucha helena por mantenerse firmes ante las exigencias de Europa para pagar la deuda de casi 30.000 millones de euros que tiene con el FMI (el día 30 de junio tenía que abonar 1.600 millones y no lo hizo).

Era el caballo de Troya que entraba en las reuniones del Eurogrupo manteniéndose firme a sus ideales económicos pero sin abandonar su sonrisa ni dejase amedrentar.

Y es que Varoufakis no es un político, ni mucho menos. Este “marxista liberal” es un reputado economista, especializado en la ‘teoría de juegos’: el estudio de la toma de decisiones estratégicas. Entró en la política por sus dotes académicas. Primero como asesor del socialdemócrata George Papandreu, entre 2004 y 2006.

Después llegaría el rescate de la temida Troika (240.000 millones de deuda), la oleada de recortes sociales, el terremoto político con la entrada en escena de Syriza, el miedo a no llegar a los pagos, la presión de Europa, del FMI, del BCE…

Su plan maestro

Tras un verano con Tsipras, Varoufakis se convirtió en la voz de la línea populista que defendía el partido. Eso y el ‘plan maestro’ ideado por el ex ministro para acabar con las crisis económica hicieron que Tsipras cargara sobre las anchas espaldas de Varoufakis todo el peso del rescate y del futuro económico de Grecia.

La idea de Varoufakis no era otra que la UE absorbiera la deuda de los países más débiles del Continente mediante una unión fiscal más intensa. Una idea sencilla que se convirtió en la base del programa de Syriza.

Su figura fue ganando cada vez más adeptos y sus ideas también hasta convertirle en el diputado más votado del Parlamento griego en las pasadas elecciones de enero. Varoufakis defendió frente a todos y ante todos que Grecia no podía hacer frente a una deuda pública insostenible.

Exigió a los acreedores de Grecia renegociar esa deuda, sobre todo cuando los propios informes de la Troika señalan que esa deuda es imposible de pagar. Y, por supuesto, se creó tantos enemigos, que ahora, en un acto que se podría considerar una lección de patriotismo, decide marcharse y dejar el camino libre a Tsipras para que no haya ningún escollo en la negocación.

CRISTINA DE ROJAS (Vídeo)

Varufakis dimite para facilitar la negociación con la troika

ESPANHA

ESPANHA

Varufakis, el carismático ministro de Finanzas de Tsipras, dimite

Varufakis posa ante los medios tras depositar su voto para el referéndum / AFP

Varufakis posa ante los medios tras depositar su voto para el referéndum / AFP

por BEGOÑA CASTIELLA /ABC/ España/ corresponsal en Atenas

El ministro de Finanzas griego anuncia su decisión en su blog alegando que algunos miembros del Eurogrupo preferían su «ausencia» en las reuniones; una idea que Alexis Tsipras consideró potencialmente útil para llegar a un acuerdo. «Por esta razón me voy», ha asegurado

Los griegos se han despertado esta mañana con dos sorpresas: el resultado final del referéndum (61,3% en contra de la pregunta y 38,7% a favor) y con la dimisión de su ministro de Finanzas, Yanis Varufakis. Se ha hecho pública no por su oficina sino por su cuenta en Twitter , dónde a las 8.30 escribió lacónicamente en inglés «Ya no soy ministro» (Minister no more). En la madrugada había escrito en su cuenta: «Nuestro NO es un gran SI, majestuoso, a una Europa democrática, racional».

Poco después dejó claro en su blog que el primer ministro le comunicó que quienes participan en el Eurogrupo y demás socios europeos «apreciarían» su ausencia de las reuniones. «El primer ministro juzgó que esto puede ayudar para conseguir un acuerdo».

Y en su texto dejó claro varias cosas: que el referéndum de ayer permanecerá en la historia mundial como «el único momento en el que un pequeño pueblo europeo se rebeló» contra quienes detienen su deuda. Y que este rechazo histórico del ultimátum del 25 de Junio , como todas las situaciones democráticas, «tiene un enorme coste. Por ello es fundamental que el capital obtenido con el no se invierta de inmediato para que se convierta en un si , en un acuerdo-solución honesto con reestructuración de la deuda, reducción de la austeridad, redistribución a favor de los mas débiles, con reformas reales». Y deja claro que al ser informado que sus colegas «del Eurogrupo y demás socios (europeos) valorarían mi ausencia de sus reuniones, algo que el Primer Ministro consideró que igual ayuda a conseguir un acuerdo» decidió abandonar el Ministerio de Finanzas. Comentó que «es mi deber ayudar todo lo que puedo a Alexis Tsipras el aprovechar, como él considere pertinente, el capital que nos ha regalado el pueblo griego mediante el referendo. Y es un honor para mi esta exigencia de los acreedores».

La izquierda y el «marxista libertario»
Varufakis continuó explicando en su blog que «la Izquierda funciona de forma colectiva y a la gente de izquierda no le gustan las sillas (los puestos). Apoyaré a Alexis Tsipras, al nuevo Ministro de Finanzas, al gobierno de la Izaquierda». Genio y figura hasta su dimisión.

La historia juzgará a este economista nacido en Atenas en 1961 que tras una carrera académica en Inglaterra, Australia, Grecia y Estados Unidos aceptó la difícil cartera de Finanzas el 27 de Enero del 2015 por decisión personal del primer ministro. Fue también el diputado mas votado de Grecia, sin haber sido ni siquiera miembro del partido de la Izquierda Radical SYRIZA, algo que hizo que muchos desconfiaran de él y tuvieran envidia de su popularidad tanto en Grecia como en el extranjero. Ahora podrá volver a sus clases y ya anunció que preparaba un nuevo libro donde detallará todo lo que no se sabe sobre sus reuniones en Bruselas. Vide video

Grécia clama contra a austeridade

ESPANHA

ESPANHA

Gregos enviaram à Europa no domingo uma mensagem inequívoca contra a austeridade

Partidários do 'não' comemoram a vitória em Atenas. / YANNIS KOLESIDIS (EFE)

Partidários do ‘não’ comemoram a vitória em Atenas. / YANNIS KOLESIDIS (EFE)

por MARÍA ANTONIA SÁNCHEZ-VALLEJO/ El País/ Espanha/ Direto de Atenas

Com quase a totalidade dos votos apurados, 61% dos votantes que participaram no domingo do referendo convocado há uma semana pelo primeiro ministro Alexis Tsipras rechaçaram a última proposta dos parceiros europeus, que contemplava uma nova rodada de cortes e ajustes.

Em um referendo crucial, inédito por seu alcance desde que a democracia voltou ao país em 1974 depois da queda da junta militar, uma maioria absoluta de gregos (61,2% com 92,5% dos votos apurados) respaldou a proposta do Governo e votou contra os termos do programa de auxílio que os parceiros puseram sobre a mesa no Eurogrupo de 25 de junho, e que consistiam — no passado, já que essa proposta é extemporânea desde terça-feira, pois a prorrogação do resgate expirou — em uma nova dose de austeridade. Era o que figurava na cédula, ainda que muitos, os defensores do sim, tenham votado convencidos de que a pergunta era um sim ou um não ao euro e à Europa.

O que o primeiro ministro pretendia quando convocou a consulta há apenas oito dias, deixar o povo falar para evitar a ruptura com as instituições — o que, no entanto, se consumou unilateralmente depois da convocação —, foi amplamente conseguido, e de forma inequívoca; o que acontecer a partir de hoje precisará, no entanto, de uma legião de adivinhos.

“Com este valente ‘não’ que o povo grego disse, amanhã estenderemos nossa mão aos credores. Chamaremos cada um deles para tentar um acordo”, declarou Yanis Varoufakis, ministro das Finanças.

Depois de conhecer os primeiros resultados, milhares de pessoas foram para a praça Sintagma para comemorar a vitória, com uma presença massiva de bandeiras gregas — o orgulho nacional, a possibilidade de erguer a cabeça diante dos ditames de Bruxelas, foi outra das chaves da vitória. Transcrevi trechos

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CON EL RESPALDO DE UNA GIGANTESCA MOVILIZACION, CRISTINA KIRCHNER ANUNCIÓ LA ESTATIZACION DE LOS FERROCARRIL

 

cris no congresso

praca 2

praça 1

todo el cariño. Cristina recibió el fervor militante al retirarse del Congreso

 

* Fue su último discurso ante la Asamblea Legislativa

* Anunció tres proyectos para la producción industrial y el de estatización de los trenes

* Destacó que se alcanzó el “desendeudamiento definitivo”

 

A todo tren

 

“Dejo un país más cómodo para la gente”

por Fernando Cibeira

En su último discurso de apertura de sesiones ordinarias en el Congreso, la presidenta Cristina Kirchner hizo un detallado repaso de los logros de su gestión que, enfatizó, dejará un país mucho mejor a quien la suceda en el cargo. El mensaje, que superó las tres horas y media y fue seguido por una multitud que concurrió en apoyo a las afueras del Congreso, incluyó algunos anuncios. El más importante, el envío de un proyecto de ley para la recuperación para el Estado de los ferrocarriles. Fue enfática en la defensa de lo actuado por su gestión en la causa AMIA y renovó las críticas al Poder Judicial y a la oposición por utilizar el caso. Para el cierre, utilizó el comentario de un diario de ayer que aseguraba que dejaría un país poco cómodo para quien gobierne luego. “Es verdad, no será un país cómodo para los dirigentes, dejo un país cómodo para la gente. Va a ser incómodo, sobre todo, si piensan sacarle los derechos adquiridos a la gente”, definió.

Movilización

Desde temprano la gente fue llegando a la Plaza del Congreso, centro de la convocatoria de los partidos, agrupaciones, gremios y organismos enrolados en el oficialismo. Gran parte lo hizo detrás de la bandera de su agrupación, pero también hubo muchas personas que se movilizaron por las suyas. La llovizna que se largó a poco de empezar no modificó el tamaño de la convocatoria, calculada por los organizadores en 400 mil personas. La multitud siguió con llamativa atención el discurso de la Presidenta pese a lo largo y, en un tramo, farragoso del mensaje, con muchos datos y cifras.

A las 12 en punto el helicóptero que traía a la Presidenta aterrizó en el helipuerto de la Casa Rosada. Era la hora indicada, así que cubrió bastante rápido el tramo hasta el Congreso en un auto gris saludando por la ventanilla a los militantes que la esperaban a lo largo de Rivadavia pegados a las vallas. Una guardia de granaderos la acompañó hasta la entrada al Congreso, donde la esperaban el presidente de la Cámara de Diputados, Julián Domínguez, y el de la Cámara de Senadores, Gerardo Zamora. Como es tradición, también estaban los representantes de la oposición. Al ingresar al recinto, la recibieron los cantitos de los militantes desde los palcos del último piso. Si un comentario obligado de la marcha opositora del 18F fue la escasa presencia de jóvenes, en la de ayer, tanto dentro del recinto como afuera en la plaza, el rasgo distintivo fue la abrumadora mayoría juvenil. En definitiva, una característica del kirchnerismo.

Deuda

Cristina Kirchner arrancó de lleno en la cuestión económica con la mención de un tuit del especialista del diario Financial Times, Joseph Cotterill, quien había destacado que por primera vez los bonos argentinos cotizaban sobre la par, más de 100 por cada 100 pesos nominales. Lo celebró con una felicitación “a todos los argentinos y al equipo económico de mi gobierno”. Recordó que hasta hacía poco se auguraban “catástrofes” para la economía argentina por el conflicto con los fondos buitre “que intentaron trabar el funcionamiento del Gobierno”. “Lo que es más triste, apoyados internamente, ayudados por algunos desde adentro”, azuzó.

La Presidenta desgranó datos sobre la política de desendeudamiento. Habló de un informe de la consultora McKinsay que reveló que Argentina “es el único país en el mundo que ha descendido en forma significativa su deuda externa”. Apuntó que desde 2003 hasta ahora se pagaron más de 112 mil millones de dólares –“de una deuda que no había sido contraída por ninguno de nuestros dos gobiernos”– y que pese a las “nueve corridas financieras” las reservas del Banco Central se encontraban el viernes en 31.456 millones de dólares.

“Hemos desendeudado definitivamente a la República Argentina”, dijo, afirmación que provocó el primer aplauso de pie de la bancada de Frente para la Victoria. “¡Patria sí, colonia no!”, fue el cantito que bajó de los palcos, menos concurridos que otros años debido a que se repartieron menos invitaciones y hubo controles más estrictos para el ingreso. “Que no haya nunca más gobiernos que tengan que tomar deuda para pagar deuda. Si nos endeudamos, que sea para obras de infraestructura, para proyectos de crecimiento del país, pero no para ganancia del sector financiero internacional”, reclamó.

Turismo y Aerolíneas

El director de la transmisión oficial se mostró muy atento para ponchar la imagen del encargado del área de gobierno al que hacía referencia la Presidenta. En el caso de la deuda, el ministro de Economía, Axel Kicillof, de los más mencionados por CFK. Hasta se ligó un pequeño reto cuando en un momento lo encontró distraído para darle una respuesta inmediata sobre el programa de Precios Cuidados. “Néstor nunca estaba distraído”, recordó, en una de las menciones al ex presidente. Cuando habló de Aerolíneas Argentinas la imagen encontró a su presidente, Mariano Recalde, en un palco. Incluso también halló luego a algunos medio escondidos detrás de un cortinado, como el titular de YPF, Miguel Galuccio, y el de la Afsca, Martín Sabbatella.

“Estamos todos sorprendidos porque se batieron todos los records de turismo interno”, destacó Cristina Kirchner, dato que ubicó en un marco de mejoría económica general. “Cuando la gente tiene miedo no gasta”, explicó. En ese fenómeno colocó también el aporte que produjo la recuperación de Aerolíneas Argentinas, “que permitió a muchos argentinos y extranjeros alcanzar todos los destinos del país”. Informó que la demanda de recursos para sostener la aerolínea de bandera bajó del 0,15 por ciento del PBI a un actual 0,06 por ciento.

Empleo y planes

Un tramo central del mensaje de la Presidenta estuvo dedicado a los logros de su gobierno, que en varios casos significó un repaso de anteriores mensajes. Por ejemplo, la generación de 6 millones de puestos de trabajo y “el salario mínimo más alto de América latina”. Otro aplauso fue cuando felicitó a los legisladores por las 48 leyes laborales aprobadas durante su mandato “y no tuvieron que avergonzarse de ninguna”. Repasó los 25 aumentos de jubilación realizados desde 2003 y del 100 por ciento de cobertura jubilatoria alcanzada. Recordó los planes de Asignación Universal por Hijo, Progresar, Conectar Igualdad, Pro.Cre.Ar, Ahora 12 y destacó la inversión social de la Anses. En ese punto recordó la estatización de las AFJP. “Una de las políticas que no nos perdonan los poderosos”, dijo.

Proyectos

Como es habitual, la Presidenta aprovechó la oportunidad para anunciar el envío al Congreso de algunos proyectos de ley. Tres de ellos están relacionados con la producción industrial: ley de modelos y diseños industriales, de Parques Industriales y sobre el pagaré bursátil. Recordó que el 1º de marzo era el Día del Ferroviario, en recuerdo a la estatización de los ferrocarriles dispuesta por Perón. Eso dio pie al principal anuncio del mensaje: el envío de un proyecto de ley para la recuperación de la administración de los ferrocarriles argentinos. La Presidenta aclaró que no la motivaba un afán estatizador, sino que simplemente se trataba de “mejorar la eficiencia”.

Fue una de las contadas ocasiones en que ayer la aplaudieron algunos legisladores de la oposición. Mantuvo un divertido cruce con el jefe de diputados del PRO, Federico Pinedo, a quien le recordó aquellas declaraciones del jefe de Gobierno Mauricio Macri en las que aseguró coincidir ciento por ciento con las banderas del peronismo. “Preparate para votar la estatización de los trenes, entonces”, le dijo. Pinedo le respondió haciendo la “v”.

China y pétalos

CFK destacó la puesta en marcha de la central Atucha II, el lanzamiento del satélite Arsat-1 y los que le seguirán. “La inversión en infraestructura no tiene parangón”, marcó, y confirmó la llegada del primer desembolso desde China para las centrales patagónicas Néstor Kirchner y Jorge Cepernic. “Hay que abrir la cabeza, estamos en un mundo totalmente diferente del que era seis años atrás”, dijo la Presidenta para defender los acuerdos firmados durante su reciente viaje a Beijing, cuestionados por un sector de los industriales y de la oposición. “Salgan del corset intelectual que les han metido”, reclamó.

De la lectura rápida de los diarios de la mañana, la Presidenta dijo que le había quedado un comentario acerca de que no le dejaría un país cómodo a su sucesor. “‘Tiene razón’, pensé. Yo no dejo un país cómodo para los dirigentes, dejo un país cómodo para la gente. Va a ser muy incómodo si piensan recortar derechos”, dijo. Comenzó a imaginar los problemas que tendría quien la continuara si pensaba derogar, por ejemplo, los dos aumentos jubilatorios anuales o las convenciones colectivas. La enumeración llevó a ponerse de pie a los legisladores oficialistas y a cantar a la barra del tercer piso. En vez de papelitos, esta vez para la despedida cayeron pétalos de rosa. Habían pasado 3 horas y 40 minutos, la gente de afuera se merecía largamente que la Presidenta saliera a saludarlos.

 

 

Para um futuro melhor, contra a terceirização do Brasil

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Ou o povo derrota Aécio ou Aécio vai fazer pó do Brasil

por Gilmar Crestani

Os EUA já se envolveram em muitas confusões, invasões, guerras por causa do petróleo. Há anos vem massacrando povos no Oriente Médio tudo em nome do Petróleo. As insurreições recentes da Líbia, Egito, Ucrânia, Síria todas tem a ver com o petróleo. As dificuldades de os EUA aceitarem os governos recentes da Venezuela tem um nome: petróleo.

O Brasil que transformou a Petrobrás em Petrobrax para vende-la, agora quer entregar o petróleo que é nosso aos EUA. Será que é apenas para evitar invasão? Por que uma pessoa em sã consciência e lute em defesa do povo do seu país iria querer entregar por trinta dinheiros nossa maior riqueza? Logo agora que foi descoberto o pré-sal e que poderá auxiliar em muito para que o país alcance outro patamar social, com mais acesso à saúde e à educação.

O presidente da Petrobras, Philippe Reischtul, em frente ao novo logotipo da empresa. Foto: Nelson Perez/ Valor

O presidente da Petrobras, Philippe Reischtul, em frente ao novo logotipo da empresa. Foto: Nelson Perez/ Valor

Os ataques à Petrobrás, com a participação dos mesmos grupos de mídia que apoiaram o golpe militar e a ditadura que se seguiu, que aliás contou com a participação da norte-americana através da CIA, se uniram à corrente política dos pés descalços. Aquela que tirava os sapatos para entrar nos EUA.

Alguém em sã consciência me diz por que entregar o nosso petróleo aos EUA? Por que entregar os Estaleiros de Rio Grande, no RS, e SUAPE, em Pernambuco, que empregam milhares de pessoas e desenvolvem a tecnologia da construção de grandes navios e plataformas de petróleo aos EUA? Por que esse Complexo de Vira-Latas?

Alguém que prefere que nossas riquezas seja geridas por outros países ou por empresas de fora é alguém que não sabe gerir nem gosta do próprio país. Pior, é entreguista, um canalha!

Sabe com quem está falando?

Duvido que 1% dos manifestantes de julho de 2013 tenha algum dia lido A Pirâmide e o Trapézio ou Os Donos do Poder, de Raymundo Faoro. Não têm a mínima noção do porque o Brasil já foi considerado a República dos Doutores, que resolvia tudo na base do carteiraço. Exatamente como tentou fazer Lasier Martins com aquele funcionário da Polícia Federal que expedia Passaporte….

Lasier Martins é uma personagem atual mas saída das Memórias de um Sargento de Milícias… É o malandro que usa o um espaço de uma concessão pública, como a TV e Rádio, para se vingar do ex-patrão, tal qual rezava a famosa Lei de Gérson: “”Por que pagar mais caro se o Vila me dá tudo aquilo que eu quero de um bom cigarro? Gosto de levar vantagem em tudo, certo? Leve vantagem você também, leve Vila Rica!”. Ao usar uma concessão pública, como a RBS, para se catapultar à política, Lasier Martins é exemplo vivo da propaganda estrelada pelo atleta Gerson da Seleção de 70. Os jovens não precisavam saber disso, mas muito velhaco, que tinha conhecimento deste tipo de malandragem, votaram no malandro. A dúvida é porque também querem levar vantagem em tudo, serem malandros?!

brizola lasier

Perdi a paciência e já não estou disposto a sentir vergonha alheia. É difícil engolir que a RBS consiga ter dois representantes no Senado, tendo, com isso, preterido Olívio Dutra por puro “ódio ao PT”. Não há termo de comparação entre Olívio Dutra e Lasier Martins, seja pelo que já fizeram para e pela sociedade gaúcha, sejam em termos de caráter.

Não suporto voto de manada e vou explicar porque é de manada!

Povinho Bunda!

Um povo que escolhe dois Senadores da República tendo por único “mérito” serem funcionários da RBS merece usar cabresto. E comer grama, no coxo. Ou ração, no chiqueiro.

Não por que isso não fosse previsível. Claro que sim. Afinal, somos o Estado que comemora uma derrota, a Guerra dos Farrapos. Guerra em que puseram os Lanceiros Negros para frente de batalha com a promessa de liberdade. Em Porongos a promessa de liberdade se transformou em massacre.

E aí o Hino Rio-Grandense diz: “povo que não tem virtude acaba por ser escravo”. Como quem diz: vocês, Lanceiros Negros, são escravos porque não têm, mesmo lutado pelo RS, virtude. Por isso devem continuar escravos.

O mesmo Hino que diz, “sirvam nossas façanhas de modelo a toda terra”. Que façanhas? A façanha foi ter perdido a guerra, concluída com o massacre de quem lutou na linha frente, em Porongos…

Povo racista

O bronco, estúpido ignorante e mau caráter Levy Fidelix fez mais votos entre os gaúchos do que entre o povo do Nordeste. Por quê? Na seção em que trabalhei no Menino Deus, em Porto Alegre, fez 10 votos. Menino Deus é um bairro de uma classe média abaixo da média, decadente, mas que pensa que é classe média alta.

patricia-moreira

O povo gaúcho, que se auto denomina o mais politizado do Brasil é o povo que elege um Deputado racista e homofóbico, Luis Carlos Heinze (PP). Olha só o cuidado, as luvas de pelica que a RBS usa para tratar o sujeito: “Em vídeo, deputado gaúcho diz que “quilombolas, índios, gays, lésbicas” são “tudo que não presta”. Sorte dele que não é petista, senão a RBS teria posto o nome dele em letras garrafais e xingaria o partido durante várias gerações. Faria o que Lasier Martins confessou que fez com Renato Ribeiro, seu ex-patrão. Contaria no Jornal do Almoço e depois iria para a Rádio Gaúcha fazer dobradinha com Augusto Nardes

heinze

E aí vem a pergunta: por que a RBS protege racista? Sim, porque além da identidade ideológica também trabalha na RBS outros racistas, como Cacalo. E é compreensível já que a RBS é repetidora da Globo que tem por Diretor Geral de Jornalismo e Esportes um sujeito que escreveu um livro: “Não Somos Racistas”, Ali Kamel.

Cacalo declarou que chamar alguém de macaco é do folclore do futebol. Quem acredita no Cacalo acredita em qualquer coisa. Sim porque senão por que quem chamou o goleiro Aranha de macaco não chama Rogério Ceni de macaco?!

Um povo que não tem virtude tem um clube excluído de uma competição nacional porque tem torcida racista. O presidente deste clube, na véspera do julgamento, faz uma encenação rocambolesca e suspende uma torcida. Terminado o julgamento, devolve-a aos seus costumes, tripudiando para cima do STJD. Não só, brincando com todos os que não querem mais ver racismo. Por aí se explica porque este povo elege uma pessoa racista e homofóbica como Luis Carlos Heinze (PP).

Há no RS uma componente nazifacista. Às vezes latente, às vezes extravasa e gera um Adão Latorre, especialista em degola.

Ku-Klux-Kan de jaleco branco

O que foi a campanha do CREMERS na semana da eleição senão uma lembrança das procissões da Ku-klux-Kan? Uma classe que jura a defesa da vida não pode tratar a vida dos outros com tamanho desprezo.

O que a máfia de branco pensa das pessoas que não tinham acesso ao atendimento médico e passaram a ter graças ao Mais Médicos? Desprezo.

O ódio ao Mais Médicos por uma parcela dos a$$oCIAdos do CREMERS revela todo o apego pecuniário em detrimento ao respeito mínimo que merece um pobre de periferia. Em algumas celebrações se joga arroz, na dos filiados ao CREMERS pode-se jogar, sem qualquer constrangimento, moedas. São pessoas movidas unicamente pelo dinheiro. São pessoas de valor. Monetário.

Ódio de Classe

E aí volto para um circo de pessoas mais próximas. Pessoas que ou não conseguem perceber que há um massacre da mídia para cima do PT. Um massacre que se revela em “Eu odeio o PT”.

Afinal, por que ninguém odeia o Partido do Bolsonaro, do Marco Feliciano, do Silas Malafaia, do Paulo Maluf, do Luis Carlos Heinze? Simples. Porque a velha mídia sequer condena eles, jamais condenaria o partido. A manada odeia quem a velha mídia manda odiar. Ela não se dá ao cuidado de eleger com seus próprios neurônios um objeto para seu ódio, segue o caminho mais fácil, pronto e acabado, entregue de mão beijada pelos grupos mafioMidiáticos.

Não sou filiado, nem o PT precisa da minha defesa.

O que me incomoda não é o “odeio o PT”, mas a gratuidade do gesto. Como que se fosse um ato impensado, que sai automático, do inconsciente.

Por que será que este ódio parte sempre da direita? A mesma direita que patrocinou uma ditadura, que O Globo saudou em editorial, desejando boas vindas?

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A ditadura em que as pessoas que deram o golpe também prendiam sem mandado de prisão. Depois de presos, torturavam. Depois de torturar, estupravam. Depois de estupradas, eram mortas. Depois de mortas, esquartejadas. Depois de esquartejadas, espalhadas em valas clandestinas, como a do Cemitério de Perus, em São Paulo. Espalhavam para que as famílias não pudesse encontrar os restos mortais. Como fizeram com o deputado Rubens Paiva. Quem lutou e enfrentou de peito aberto os ditadores e seus sequazes foi Dilma Roussef. Será que vem daí o ódio desta direita hidrófoba? Por que Dilma merece ataque constante da Rede Globo enquanto o ditador João Batista Figueiredo, que dizia preferir o cheiro dos cavalos ao cheiro povo, era tratado como parceiro da casa?

Os ignorantes ou inebriados pelo ódio não se dão conta que jornais, rádios, tvs jamais atacam Jair Bolsonaro, Marco Feliciano, Silas Malafaia, Luis Carlos Heinze. Os partidos a que pertencem estas figuras jamais são atacados por darem guarida a tais espécimes.

Cemitério Perus

Cemitério de Perus

Aroeira

Aroeira

 

Alguém viu Zezé Perrella ser atacado por ser o dono do helicóptero que transportava 450 kg de cocaína? Alguém viu, leu ou ouviu condenação ao partido deste político por te-lo entre suas fileiras? Alguém nas velhas mídias associou Zezé Perrella ao seu amigo Aécio Neves?

 

Alguém já viu alguma capa da Veja mostrando José Roberto Arruda como condenado por ser Ficha Suja, ou dizendo maldades de seu partido? Ou execrando o Ministro do STF que, instado por um ex-presidente da República, buscou livrar Arruda no TSE? Por que não há condenação ao partido do José Roberto Arruda?

Outro político de Brasília, Luiz Estêvão, foi preso? Alguém viu capas de jornais ou revistas massacrando o partido dele? Aliás, quem lembra qual é o partido deste agora presidiário?

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Luiz Estevão prisão domiciliar. A justiça quer assim

Luiz Estevão prisão domiciliar. A justiça quer assim

Manchetômetro

Por que esta diferença de tratamento: condenação generalizada ao partido PT sempre que alguém ligado ao partido é denunciado? Por que não há condenação do PP do Paulo Maluf e do Luis Carlos Heinze? Por que o PMDB de José Sarney, Luiz Estêvão não é hostilizado? Por que o DEM do Demóstenes Torres não é execrado? Por que o PSDB, partido do presidente que comprou a reeleição pagando R$ 200 mil reais para cada deputado que votou pela aprovação da emenda da Reeleição nunca é denegrido em manchetes de jornais ou capas de revistas, nem aparece em reportagens de TV recebendo tratamento vexatório?

As pessoas que não conseguem identificar a diferença de tratamento podem ser comparadas a uma manada. Numa tropilha, à égua-madrinha. Não têm a mínima ideia, mas segue a trilha já pisoteada por quem está na frente. As pessoas que sabem que existem esta diferença de tratamento e, por isso, festejam, parabéns. Vocês venceram. Mas sua companhia me dá asco. Quando as ouço fazem-me lembrar de Sêneca, que dizia preferir ser surdo que ouvir certas pessoas falarem.

Será que é tão difícil perceber isso? O manchetômetro da UFRJ demonstrou por meios estatísticos a diferença de tratamento. Então, não é algo que não esteja à disposição de quem tiver interesse em se esclarecer. Se as pessoas com alguma informação não conseguem perceber a diferença de tratamento que Veja, Estadão, Folha, RBS, Globo dão para políticos que cometem os mesmos crimes porque os que teriam menos instrução se preocupariam com isso?

Piores são os que exatamente por compreenderem esta diferença com ela se congratula. Cheguei numa idade em que posso me dar ao luxo de manda-los à merda, não preciso deste tipo de convivência.

Votar em Aécio significa mais manipulação nos meios mafiomidiáticos, mais tóxico nas ruas, mais cocaína nos aeroportos. Aécio vai deixar a população que hoje recebe atendimento do Mais Médicos, em torno de 15 mil profissionais, sem serviço médico. Vai entregar a Petrobrás aos EUA. O Itamaraty à Marina Silva. O Banco Central ao Banco Itaú. E a Polícia Federal ao José Serra.

Que é isso, Aécio? Pó pará, governador!

O TREM DA CORRUPÇÃO. Cartel operou na CPTM durante gestão Serra

O TREM DA CORRUPÇÃO. Cartel operou na CPTM durante gestão Serra

 

“Vida, Madre Tierra y paz”

El presidente de Bolivia, junto al secretario general de la ONU, Ban Ki-moon, afirmó que los tres principios fundamentales del movimiento indígena son amenazados por el sistema capitalista. Y llamó a defenderlos

O presidente Evo Morales abriu a 1ª Conferência Mundial de Povos Indígenas da ONU

O presidente Evo Morales abriu a 1ª Conferência Mundial de Povos Indígenas da ONU

 

El presidente de Bolivia, Evo Morales, planteó la necesidad de defender los fundamentos de los pueblos originarios al inaugurar, junto al secretario general de las Naciones Unidas, Ban Ki-moon, la Conferencia Mundial de Pueblos Indígenas en la sede de la ONU. “Los principios fundamentales del movimiento indígena son: la vida, la Madre Tierra y la paz. Estos principios son amenazados permanentemente por un sistema, por un modelo: el sistema capitalista y el modelo de cómo acabar con la vida y con la Madre Tierra”, manifestó el mandatario aymara. También sostuvo que es un imperativo para todos los gobiernos del mundo avanzar en la superación y erradicación de las condiciones de la extrema pobreza y la discriminación que todavía sufren los pueblos indígenas para dar solución a los problemas estructurales de la pobreza.

Morales destacó que en Bolivia la extrema pobreza disminuyó del 38 al 18 por ciento, lo que “es un record histórico”. Asimismo, sostuvo que los pueblos indígenas resistieron de manera permanente los procesos de colonización registrados en los distintos países de la región y resaltó que se conservó la cultura de la vida enmarcada en la armonía y el equilibrio con la Madre Tierra. “Esta Conferencia Mundial debe ser el punto de partida para definir acciones colectivas en defensa de la vida para iniciar procesos de transformación y de cambio a partir de la soberanía y la ciencia de los pueblos indígenas en directa combinación con la tecnología y el avance científico de estos tiempos”, afirmó.

Además, el jefe de Estado boliviano consideró que esas experiencias aportaron a la liberación política y económica de la dominación de distintos imperios, que fue posible mediante una revolución democrática y cultural, que aspira a seguir conduciendo al disputar su reelección en los comicios del 12 de octubre. Morales recordó que antes de su gobierno, el movimiento indígena boliviano era utilizado para ganar votos y no era tomado en cuenta para gobernar, pero en un corto tiempo se demostró –dijo– que los indígenas pueden administrar un país en el marco del servicio, compromiso y sacrificio a favor de la población.

“Los gobernantes del mundo tienen que gobernar obedeciendo a los pueblos y con los pueblos, con los movimientos sociales. Nuestros pueblos, nuestras naciones, no pueden ser gobernados por banqueros ni por grandes empresarios o transnacionales”, enfatizó. Sostuvo, además, que los recursos naturales deben beneficiar a todos, por lo que destacó el incremento de la renta petrolera de 300 millones de dólares registrados en 2005 en Bolivia a los 6000 millones de dólares previstos para este año.

El mandatario aseguró que con la nacionalización de los hidrocarburos Bolivia se liberó económicamente, además, de lo que llamó gendarmes de la economía mundial, en clara referencia al Banco Mundial y, muy especialmente, al Fondo Monetario Internacional. Por su parte, Ban Ki-moon puso de relieve el liderazgo del presidente de Bolivia, a quien calificó de símbolo del mundo en desarrollo y presidente del pueblo, de la gente, según reprodujo el embajador de ese país en la ONU, Sacha Llorenti, que acompañó a Morales en un encuentro posterior a la inauguración de la Conferencia Mundial de Pueblos Indígenas. Ambos líderes también intercambiaron impresiones sobre el cambio climático, un día después de que el propio Ban Ki-moon encabezara una marcha de 300 mil activistas en el centro de Nueva York contra este fenómeno que afecta a la Tierra y la humanidad.