A morte do projeto europeu

por Paul Krugman

Minotauro

Minotauro

Suponha que considera Tsipras um imbecil incompetente. Suponha que quer muito que o Syriza saia do poder. Suponha ainda que daria as boas vindas à saída destes chatos dos gregos do euro.

Mesmo que tudo seja verdade, esta lista de exigências do Eurogrupo é uma loucura. O “hastag” que circulou “ThisIsACoup” é exatamente isso. Vai da crueldade à pura vingança, à completa destruição da soberania e à desesperança e falta de alívio. Era, supostamente, uma oferta que a Grécia não podia aceitar; mas, mesmo assim, é uma traição grotesca a tudo aquilo que o projeto europeu deveria defender.

Haverá alguém que consiga tirar a Europa do limbo? Parece que Mario Draghi está a tentar introduzir alguma sanidade, que Hollande está finalmente a mostrar um pouco de oposição à moral económica alemã com a qual sempre concordou no passado. Mas muitos danos já foram causados. Quem pode confiar na boa vontade alemã depois disto?

Por um lado, a economia ficou quase secundarizada. Mas, mesmo assim, sejamos claros: o que aprendemos nestas últimas duas semanas é que ser um membro da zona euro significa que os credores podem destruir uma economia se sair da linha. E isto não tem nada a ver com austeridade. Sabemos que medidas duras de austeridade sem alívio da dívida é uma política condenada, independentemente do que o país possa estar disposto a aceitar. E neste caso mesmo uma capitulação total da Grécia seria um beco sem saída.

A Grécia vai conseguir uma saída bem-sucedida? A Alemanha vai tentar bloquear uma recuperação? (Infelizmente, este é o tipo de coisas que temos que perguntar.)

O projeto europeu – um projeto que sempre elogiei e apoiei – acaba de ser objeto de um terrível golpe, talvez fatal. E independentemente do que se pense do Syriza, ou da Grécia, não foram os gregos que provocaram esta situação.

Postado por Paula Cabeçadas/ Observatório da Grécia

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¿Qué pasará a partir de ahora en Grecia? Euro, geopolítica y crisis griega

“Los centros de poder europeos han hipotecado su credibilidad política participando en la campaña del referéndum de forma sucia para pedir el Sí”

Examining the National Debt of Greece.  Spiros Derveniotis

Examining the National Debt of Greece. Spiros Derveniotis

por Sergi Cutillas


El 5 de julio, fue un día histórico. El pueblo griego votó No en el referéndum que consultaba sobre la aceptación del tercer plan de austeridad a cambio de mantener el país artificialmente solvente.
Grecia ha sufrido durante la última semana un cierre bancario provocado por el BCE que ha tenido a la población con el corazón encogido, y ha dejado de pagar al FMI unos 1.544 millones que vencían el martes 30 de Junio, cosa que no había hecho antes ningún país desarrollado. Además, durante la semana, los centros de poder europeos han hipotecado su credibilidad política participando en la campaña del referéndum de forma sucia para pedir el Sí, apelando al miedo y la amenaza. Un ejemplo ha sido el socialista alemán y presidente del parlamento europeo, Martin Schulz, quien afirmaba hace pocas horas que si salía el No, Grecia tendría que salir de la eurozona. Otros como Schäuble, el ministro de finanzas alemán, hace tiempo que dejan claro que el actual gobierno griego es una ‘herida infectada’ que se tiene que cortar.

L’οχι grec ou le retour du peuple en Europe

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Par Alexis Feertchak/ Figaro

Ce dimanche, à l’occasion du référendum en Grèce où les sondages donnaient le «oui» et le «non» au coude-à-coude, les partisans du «non» l’ont emporté à une écrasante majorité (plus de 61%).

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En avril 2012, Georges Moustaki éructait dans le Huffington Post: «J’espère que la Grèce va foutre le bordel. Ma sympathie va à cette attitude de contestation parce que ce n’est pas le peuple qui a créé la crise. Or, on lui fait en porter le poids. Finalement, c’est lui qui a le sens civique le plus développé, pas ceux qui veulent se conformer aux directives bruxelloises. Que le gouvernement grec ouvre grand ses yeux et ses oreilles».
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De façon posthume, le pâtre grec, qui s’est éteint l’année suivante, a été écouté: le Premier ministre Alexis Tsipras, dans un geste tout gaullien, a décidé de laisser le dernier mot au peuple et de remettre ainsi son mandat en jeu. Pari gagné largement, malgré les pressions européennes et médiatiques pour empêcher la victoire du «non», mais à quel prix?
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Le masque des institutions européennes tombe lourdement


L’ «οχι» grec de ce 5 juillet, lointain écho des «non» français et hollandais de 2005, force aujourd’hui l’Union européenne – et spécialement sa composante qu’est l’Union économique et monétaire de la zone euro – à révéler le rapport politique sous lequel elle entend placer les peuples et les nations d’Europe. Et une fois le masque tombé, le visage de l’Union n’est pas beau à voir. C’est le grand mérite d’Alexis Tsipras et de son ministre Yanis Varoufakis d’avoir forcé l’Eurogroupe – l’embryon de gouvernement de la Zone Euro – à dévoiler son fonctionnement au grand jour, loin des réunions informelles et feutrées auxquelles ce club ministériel était habitué. Cette révélation du vrai visage des institutions européennes est sans conteste l’une des premières leçons à retenir du référendum grec.
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Les Grecs, eux, ont consacré le fait que ce sont les peuples qui ont le dernier mot, et non les traités européens, qui valent tant que les peuples leur accordent leur onction.
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Le référendum, que le gouvernement Papandréou n’avait pas eu le courage de mener jusqu’à son terme en 2011, rappelle aussi aux zélotes de la Troïka européenne que la souveraineté appartient aux peuples, qu’elle ne saurait devenir «limitée» comme aux temps soviétiques de Léonid Brejnev. A ce titre, il faut bien mesurer que les Grecs ont donné l’estocade à Jean-Claude Juncker, qui avait déclaré sans sourciller qu’ «il ne pouvait y avoir de choix démocratique contre les traités». L’ancien Premier ministre luxembourgeois, aujourd’hui président de la Commission européenne, découvre ce 5 juillet 2015 que certains pays ne sont pas seulement peuplés de banquiers. Les Grecs, eux, ont consacré le fait que ce sont les peuples qui ont le dernier mot, et non les traités européens, qui valent tant que les peuples leur accordent leur onction.
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Le 3 août 1968, à Bratislava, lors d’une réunion du Pacte de Varsovie, le premier secrétaire du Parti communiste de l’Union soviétique introduisait par les mots qui suivent la «doctrine Brejnev» de la souveraineté limitée: «Chaque parti communiste est libre d’appliquer les principes du marxisme-léninisme et du socialisme dans son pays, mais il n’est pas libre de s’écarter de ces principes s’il entend rester un parti communiste. […] L’affaiblissement d’un maillon quelconque du système socialiste mondial affecte directement tous les pays socialistes, et ils ne sauraient y rester indifférents». Il fallut attendre 1988 pour que Mikhaïl Gorbatchev déclare que «la liberté de choix est un principe universel».
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Certes, les chars n’ont pas été envoyés à Athènes pour faire respecter la règle d’or budgétaire comme à Varsovie en 1968. Mais ces quelques lignes de Brejnev, si l’on se place, non à l’échelle du contenu idéologique, mais à celle de la structure de l’organisation décrite, sont du Jean-Claude Juncker dans le texte, lequel pourrait très bien déclarer: «Chaque Etat membre est libre d’appliquer les principes du droit de l’Union européenne dans son pays, mais il n’est pas libre de s’écarter de ces principes s’il entend rester un Etat membre. […] L’affaiblissement d’un maillon quelconque du système européen affecte directement tous les pays européens, et ils ne sauraient y rester indifférents». On voit bien les dérives possibles d’un tel discours dès lors que les principes européens s’appliquent erga omnes sans que les peuples souverains ne puissent rien y redire.
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Par leur vote, les Grecs ont révélé au grand jour l’aberration d’une telle conception de l’Europe, non soluble dans la démocratie et nécessairement autoritaire à l’égard des parties qui la composent, les Etats membres.

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Une victoire à la Pyrrhus pour la Grèce?
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D’aucuns considèrent déjà que ce succès du gouvernement d’Alexis Tsipras n’est qu’une victoire à la Pyrrhus pour la Grèce, que, par l’expression de sa colère, elle vient en réalité de s’expulser elle-même de la zone euro et de se tirer une balle dans le pied.
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Pourtant, dans la mesure où les traités sont muets sur ce point, personne ne peut en principe forcer la Grèce à quitter la zone euro ; elle seule peut décider souverainement d’une telle sortie. Lors, pourquoi a-t-on répété depuis une semaine que, alors même que le gouvernement et le peuple grecs ne le souhaitaient pas, un vote négatif entraînerait inévitablement un Grexit?
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Il faut bien comprendre qu’il s’agirait d’un Grexit de facto et non de jure – en tout cas tant que la Grèce ne le décidera pas d’elle-même. Comme Jacques Sapir ou d’autres économistes l’ont bien expliqué, d’une part, en renvoyant illégalement Yanis Varoufakis de l’Eurogroupe, la Grèce a été de fait suspendue de son appartenance à la zone euro. D’autre part, la Banque centrale européenne tient le robinet des liquidités de la zone euro via les prêts ELA qu’elle accorde aux banques: si elle coupe le robinet, ce qu’elle fait déjà en partie, les Grecs n’auront plus de liquidités et n’auront d’autre choix que de créer une nouvelle monnaie, parallèle, pour assurer ses besoins monétaires. C’est par ce dernier élément que la Grèce, si la Banque centrale européenne le voulait, pourrait être entrainée plus ou moins brutalement vers un grexit.
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Dans une tribune au magazine Forbes, Frances Coppola a très justement analysé les enjeux politiques d’un tel Grexit: en réalité, dans la mesure où la BCE restreint ses prêts ELA aux banques hellènes, tout se passe comme si la Grèce utilisait aujourd’hui l’euro comme une «monnaie étrangère» et non comme une «monnaie souveraine». Pis, dans la mesure où la souveraineté monétaire appartient exclusivement à la BCE, en réalité l’ensemble des pays membres de la zone euro utilisent ce dernier comme une monnaie étrangère. Ce que la crise grecque ajoute – et qui fait bien penser à un coup d’Etat financier – c’est que la BCE gère aujourd’hui les liquidités d’un pays membre de l’euro, non en fonction des besoins de ce dernier, mais parce qu’elle n’apprécie pas la politique économique dudit pays. C’est probablement la première fois qu’une telle chose se passe aussi ouvertement au sein d’une union monétaire. L’éditorialiste financière précise bien que le Grexit n’est pas «un événement, mais un processus», qu’il est d’ores et déjà engagé et que le référendum ne fait en somme que l’accélérer.
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Dès lors, le référendum n’est pas une victoire à la Pyrrhus pour les Grecs: au contraire, là encore, il a la vertu de mettre en lumière les agissements économiquement violents et politiquement douteux de l’union économique et monétaire, la zone euro, telle qu’elle fonctionne aujourd’hui. Les Grecs avaient le choix entre souffrir sous tutelle et souffrir librement: le bon sens s’est exprimé. Si les prochaines années seront rudes, elles l’auraient été dans tous les cas.
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L’ «οχι» grec, une opportunité pour l’Europe

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Le pari d’Alexis Tsipras repose maintenant sur la réaction des institutions européennes et surtout de l’Allemagne face à l’ «οχι» lancé d’Athènes. Vont-ils acter définitivement la poursuite du Grexit, affermir encore la politique de la BCE et expulser manu militari la Grèce hors de l’Europe? Dans cette partie d’échec, le Premier ministre grec peut compter sur le soutien moral du pape François et surtout sur celui de Barack Obama, plus pratique, qui craint légitimement que la Grèce, sortie de l’euro, ne se jette dans les bras des BRICS, en particulier de la Russie et de la Chine.
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Jusque-là, en revanche, il n’a pas pu compter sur le soutien du président François Hollande, dont le mutisme, entrecoupé de propos rassurants sitôt contredits par les faits, est pour le moins inquiétant. C’est bien dommage, d’autant que François Hollande, en 2012, en souhaitant renégocier le Pacte budgétaire européen (TSCG) n’était pas dans une logique si éloignée de celle d’Alexis Tsipras, modulo la différence objective de situation économique entre la Grèce et la France. Mais depuis le discours du Bourget, les élans hollandiens ont perdu en intensité.
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En un sens, la Grèce, dont la dette publique atteint 170% de son PIB, est un peu à l’avant-garde des pays européens et elle éclaire surtout ce qui pourrait advenir pour eux demain. Quand ces pays, dont la France, seront sous la coupe de la Troïka et de ses méthodes musclées, les gouvernements changeront peut-être d’avis sur ce «populiste» de Tsipras et lui envieront in petto son courage et sa droiture.
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Au fond, même le FMI l’avoue à mi-mot aujourd’hui, sans aller jusqu’à «annuler la dette grecque» dans sa totalité comme le prône l’économiste hétérodoxe Steve Keen, il faudra bien a minima la restructurer en profondeur.
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Mais la chancelière Angela Merkel et son ministre Schaüble mettent leur strict véto à une telle hypothèse. Ils l’ont encore dit derechef après les résultats de la victoire d’ «οχι»: les négociations ont peu de chance de reprendre. C’est pourtant en s’opposant à cette absurde rigueur germanique, condamnée aujourd’hui par les économistes de toutes origines, que la France pourrait jouer un rôle historique en mettant au calendrier du Conseil européen le projet d’une restructuration concertée, non pas seulement de la dette grecque, mais de l’ensemble des dettes souveraines de la zone euro.
Ceci d’autant plus que la perspective d’un Brexit (cette fois-ci la sortie de la Grande-Bretagne de l’Union européenne) est l’occasion inespérée de soutenir le Premier ministre britannique David Cameron dans sa volonté de renégocier l’ensemble des traités européens, de les alléger et de réduire enfin le déficit démocratique grandissant d’une Europe qui ne tient plus compte de la souveraineté de ses peuples.
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N’est-ce pas finalement la grande vertu du référendum du 5 juillet et de l’ « οχι » grec que de signer en Europe le retour des peuples et des passions démocratiques?
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Bien des commentateurs ont voulu faire de la Grèce une simple affaire de gros sous entre des créanciers spoliés et des paresseux inaptes à rembourser leurs dettes ; combien se sont moqués d’Alexis Tsipras en prédisant qu’il se plierait dès les premiers jours aux injonctions européennes, comme l’avaient fait ses prédécesseurs. Dans De l’esprit des lois, Montesquieu écrivait que «les politiques grecs, qui vivaient dans le gouvernement populaire, ne reconnaissaient d’autre force qui pût le soutenir, que celle de la vertu. Ceux d’aujourd’hui ne nous parlent que de manufactures, de commerce, de finances, de richesses».
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N’est-ce pas finalement la grande vertu du référendum du 5 juillet et de l’ «οχι» grec que de signer en Europe le retour des peuples et des passions démocratiques? A bien y regarder, le «bordel foutu par la Grèce», pour reprendre l’espoir de Georges Moustaki, pourrait être une occasion inespérée pour l’Europe. Malheureusement, si Alexis Tsipras a su mener jusqu’au bout son élan gaullien, il faudrait que la France fût capable d’un geste analogue pour rééquilibrer le couple franco-allemand. L’espoir est ténu.

Llegó el día. El pueblo griego decide sobre su futuro: Dignidad o sometimiento

por Kaos

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El “sí” y el “no” están prácticamente empatados, con una diferencia de décimas. Según una encuesta del instituto demoscópico Public Issue para el diario Avgi, el 43 % de los griegos respalda el ‘no’ y el 42,5 % apoya el ‘sí’. El total de indecisos ronda el 9 %. Un resultado similar, aunque con una ligera ventaja del ‘sí’ lo da la empresa Alco para el diario Proto Thema, con un 41,7 % que apoya la propuesta de acuerdo y el 41,1 % que la rechaza. En esta encuesta, un 10,7 % se declara indeciso. El primer ministro Alexis Tsipras llamó hoy a los griegos y griegas a ignorar “los chantajes” y votar en el referendo del domingo por el “no”.

Por otra parte se ha recibido el último viernes una inesperada y extraordinaria ayuda política del Fondo Monetario Internacional (FMI) que, en un detallado informe sobre la situación económica del país heleno, admitió que la deuda externa de 300.000 millones de euros es impagable y requiere de una nueva reestructuración.

Concretamente: Hubo una sorpresiva oferta del FMI a Grecia en vísperas del referéndum, con oferta de quita de deuda del 30 por ciento.

El organismo multilateral de crédito ha dicho que Grecia necesitará una nueva ayuda financiera de 60.000 millones de euros en los próximos tres años, al tiempo que pidió que Europa garantice un alivio de la deuda de Atenas, ampliando de 20 a 40 años el pago de los vencimientos previstos.

Si bien el Fondo culpa a Syriza y a Tsipras de haber conducido a su país a la histórica crisis en la que se debate en estas horas, el documento producido por sus técnicos y emitido por el organismo de manera oficial podía ser una señal de diferencias al interior del propio FMI y de una parte de éste con los acreedores.

El informe precisa que incluso antes de la ruptura sancionada esta semana por Atenas al convocar el referendum, Grecia necesita 29.300 millones de euros, que deberían ser provistos por sus propios acreedores, para hacer frente a los vencimientos de deuda de los 12 meses a contar desde octubre próximo.

En cualquier caso, la publicación del texto en la página web oficial del FMI revela una iniciativa política que tiene la mira puesta en el día siguiente de la celebración del referéndum, o sea el próximo lunes, y que parecería apuntar en el mismo sentido que las advertencias del presidente estadounidense, Barack Obama, quien ha insistido la semana pasada en la necesidad ineludible de arribar a un acuerdo urgente con Grecia.

Evidentemente, Alemania, con su canciller, Angela Merkel, a la cabeza de la Eurozona y de la Unión Europea, rechaza cualquier tipo de renegociación con Atenas que contemple aceptar una reestructuración de la deuda si Tsipras no accede a cumplir a rajatabla con la imposición del programa de austeridad propuesto por sus acreedores.

Políticamente, esto significa un cambio del gobierno griego, es decir, un desplazamiento de Syriza del poder y su reemplazo por una nueva coalición que acepte sin remilgos los términos del rescate que venció el último día de junio y que supone continuar y profundizar las privatizaciones, recortar pensiones, liberalizar aún más el mercado de trabajo y proceder a recortes en profundidad en los gastos sociales del Estado.

La negativa a aplicar semejante carnicería económico-social fue lo que llevó a Tsipras a apelar al mecanismo del referéndum para evitar la ruptura entre las alas izquierdista y moderada de Syriza, que hubiera provocado la pérdida de la mayoría parlamentaria y con ello la caída de su gobierno.
Pero al “Sí” que propugna la derecha en el referéndum y que significa aceptar dicho plan, Tsipras ha opuesto un “No” no para romper con la Eurozona sino para reforzar su posición y replantear la negociación con las huestes acreedoras comandadas por Merkel.

La orientación de Tsipras, hasta el momento, parece más una ilusión que una idea con asidero en la realidad de las fuerzas en pugna, ya que Grecia y su gobierno están con la soga al cuello pues tras no pagar el vencimiento de 1.500 millones al FMI el martes pasado, el funcionamiento del sistema bancario y la provisión de liquidez están al borde del abismo.

El “corralito” y el cierre de los bancos hasta después del referéndum, una medida de control de cambios, fue tomada por el gobierno contra su voluntad y debido a la negativa del BCE, por orden de Berlín, de congelar el monto de las líneas de asistencia de liquidez a las entidades financieras griegas, una medida diseñada para obligar a Syriza y Grecia a rendirse ante los acreedores.

Alemania es junto a Francia y a la mayoría de los países de la UE acreedora de 160.000 millones de euros. No acepta perder dinero y, mucho menos, arriesgarse a que otros países deudores como Italia, España, Portugal o Irlanda, sean tentados a seguir el mismo camino de rebeldía que los helenos.
Pero el estallido político de la crisis de la deuda de Grecia ya no es una cuestión nacional sino europea. Si Atenas se adentra en una catástrofe económica y también política, Europa ya ha entrado en una crisis política tras el llamado al referéndum.

GOVERNO KIRCHNER ENVIO CARTA A LAS CANCILLERIAS DE EE.UU. Y DE ISRAEL PARA QUE NO UTILICEN A LA ARGENTINA COMO LUGAR PARA SUS ENFRENTAMIENTOS

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Un mensaje contra las operaciones de Inteligencia

 

El Gobierno apuntó contra Estados Unidos e Israel.

Volvió a reclamar que incluyan el tema AMIA en sus negociaciones con Irán.

Por Nicolás Lantos


ARGENTINA – El gobierno nacional apuntó contra los Estados Unidos e Israel, a los que acusó de involucrar a la Argentina en “operaciones políticas y de Inteligencia” vinculadas con “enfrentamientos históricos” que resultan ajenos este país.

A través de dos cartas idénticas, destinadas a los responsables de las Relaciones Exteriores de Washington y Tel Aviv, y en la misma línea que ya había desarrollado recientemente la presidenta Cristina Kirchner en sus discursos, el canciller Héctor Timerman expresó la preocupación oficial porque la Argentina sea un “escenario en los que otros Estados intervienen para definir disputas en función de sus propios intereses geopolíticos”.

En términos inusualmente duros para los canales diplomáticos, el canciller solicitó a los gobiernos de esos dos países que “el personal diplomático acreditado observe las normas y conductas estipuladas por la Convención de Viena o el Derecho local”.

“El pueblo argentino no tiene que tolerar, y mucho menos sufrir, que su país sea un teatro de operaciones políticas, de Inteligencia, o peor aún, de hechos y acciones más graves, por conflictos que le son completamente ajenos a su historia, a su idiosincrasia y a sus costumbres”, dice el pasaje más fuerte de la nota entregada ayer a los embajadores de los Estados Unidos e Israel en la Argentina para ser remitida al secretario de Estado, John Kerry, y al ministro de Relaciones Exteriores, Avigdor Lieberman, respectivamente.

La causa de estas operaciones, explica la carta, serían las divergencias surgida entre Estados Unidos e Israel para cerrar el acuerdo sobre temas nucleares entre los miembros del Consejo de Seguridad más Alemania y la República Islámica de Irán.

La carta reitera el pedido para que el tema de la AMIA sea incluido por estos países en sus negociaciones con Irán, algo que la Argentina solicitó en su momento y fue desoído. En forma indirecta, la misiva responde las críticas que desde Estados Unidos hacen al Gobierno por la falta de resultados en la investigación del ataque que, recuerda, es responsabilidad de la Justicia y no del Ejecutivo. “En cuanto al terrible atentado a la AMIA, ocurrido hace ya 21 años y que costara la vida a 85 personas, en su gran mayoría argentinos, seguiremos confiando en que el Poder Judicial de Argentina, responsable de su esclarecimiento en virtud de la división de poderes, aplicará la ley sobre los perpretadores de tan horrendo acto criminal, sin embargo el Poder Judicial aún no ha logrado detener, juzgar ni condenar a los perpetradores de tan aterrador hecho”, subraya. De paso, recuerda que el expediente por el ataque a la Embajada de Israel está en manos de la Corte Suprema, “la cual hace años que no informa sobre ninguna actuación o avance en la investigación”.

Otra preocupación central del mensaje, explicaban en la Cancillería, es la actuación de agentes de Inteligencia extranjeros en el país, a los que notan activos en episodios como la denuncia presentada por el fiscal Alberto Nisman – de quien eran conocidos sus fluidos contactos con la CIA y el Mossad – contra la presidenta Cristina Kirchner y en “operaciones de prensa” que ven en notas posteriores a la muerte del fiscal.

“La Argentina – dice la carta – observa con suma preocupación la creciente frecuencia con que muchos países son utilizados como escenarios en los que otros Estados intervienen para definir disputas en función a sus propios intereses geopolíticos.” Además manifiesta la preocupación por “ver cómo se utilizan mecanismos de propaganda abierta o encubierta para tales fines”, algo que este país “rechaza” y “pretende que no sucedan en su territorio”. De esta forma, el Gobierno le dio mayor precisión a los mensajes en este sentido que ya había dado la Presidenta en sus últimos discursos. “No traigan conflictos de afuera, que no son nuestros – había dicho CFK a fines de enero, luego de la denuncia y la muerte de Nisman –. Por favor, no traigamos el drama de otras regiones remotas del mundo, donde se mata, donde se tortura, donde se tiran bombas y misiles, donde se amenazan con el exterminio entre los unos y los otros. Eso no tiene nada que ver con nuestra historia.”

En el mismo sentido, la carta enviada ayer destaca que “la Argentina no tiene ningún interés estratégico ni militar, ni de Inteligencia y menos de espionaje en la zona de Medio Oriente” y que se opone “por principios políticos y morales a cualquier acto que promueva la violencia o la violación de la soberanía tanto en forma abierta como en forma encubierta”. La referencia a los episodios de las últimas semanas es evidente, como queda claro cuando Timerman enfatiza: “Argentina se ve en la necesidad de reiterar que nuestro territorio no sea utilizado para fines de intereses geopolíticos y militares de terceros países”.

La carta critica la política de Washington y Tel Aviv en la lucha contra el terrorismo. “El pueblo argentino sufrió el terrorismo de Estado” en el que “miles de argentinos fueron perseguidos, torturados, asesinados y desaparecidos” pero “no hubo un solo caso de venganza” en la persecución de los responsables de esos crímenes, recuerda Timerman, comparando esa política con las herramientas que utilizan norteamericanos e israelíes en Medio Oriente. “Ningún represor murió en Argentina ni en otro país porque explotó una bomba debajo de su automóvil, o por un misil dirigido a su domicilio o por la intervención militar, decididas cualquiera de estas acciones por el Estado. Tampoco el Estado argentino secuestra gente y las traslada a cárceles clandestinas. Simplemente nos atuvimos a cumplir con las leyes de nuestro país y con el derecho internacional en materia de derechos humanos”, agrega el texto.

Finalmente, el canciller asegura que “la Argentina ha sido, y seguirá siendo, una tierra de redención para millones de personas que fueron perseguidas en sus países de origen” y que “quienes llegaron, recibieron, durante todos los gobiernos democráticos, la oportunidad de vivir en libertad sin ser perseguidos por su origen, etnia o religión” sin que “los enfrentamientos históricos en sus países de origen sean dirimidos” aquí.

 

 

Exposição do grafite brasileiro em Berlim

Grafite

O excepcional artista brasileiro e alemão Leonhard Frank Duch informa que Berlim realiza, no próximo dia 30, a Exposição Retratos do Brasil 1869/2013, com uma importante exibição da arte do grafite no Brasil.

A apresentação do grafite brasileiro representou um escândalo em 2012, no Berlin Biennale, mas foi homenageado, no verão de 2013, em Frankfurt am Main, como uma forma inovadora e óbvia de manifestação artística em espaços públicos.

Um mudança que dividiu os artistas: os pixadores ilegais e radicais, que atuam principalmente com os personagens (PixOs) na cidade, e os grafiteiros agora reconhecidos, que transmitem principalmente suas mensagens com pinturas murais.

Grafite desenvolvido nas principais cidades do Brasil, especialmente a partir de meados da década de 1980 após o fim da ditadura militar, informa o noticiário oficial da exposição. Não é verdade. Gustavo Krause, prefeito do Recife, fez uma exposição de rua em outdoors, aberta e livre, inclusive espaços em branco para qualquer artista anônimo apresentar sua arte, livre de qualquer tipo de censura, notadamente política.

Krause nunca foi um intelectual enclausurado em uma torre de marfim. Gosta do cheiro do povo e sempre defendeu as artes, notadamente os artistas populares, a maioria seus amigos. Uma defesa e patrocínio que se estendiam pela valorização dos costumes do povo. Desde os campos de pelada à valorização de clubes e troças, e foi assim que cresceu o Galo da Madrugada, hoje internacionalmente conhecido.

Diz o noticiário da Exposição alemã: Personagens de casas e muros, como liberdade de expressão e de protesto foram o início. Enquanto isso, a cena do grafite brasileiro é particularmente diversa, vital e particular, de exclusiva qualidade artística.

“Pioneira do crescente reconhecimento mundial, a linguagem visual excepcional do grafite que, normalmente, opera aqui em arte de rua. Em contraste com os pixadores, os grafiteiros trabalham hoje em sua maioria de forma legal, e agem como intermediários sociais, tais Stadtverschönerer no país”.

Constanze Musterer apresenta a história do grafite brasileiro e vários Graffiti-Künstler/-innen com foco na região Nordeste do Brasil em sua apresentação. Examina a mudança do papel das Graffiti-Künstler/-innen.

Constanze Musterer estudou história da arte, religião e psicologia na Universidade Livre de Berlim. Historiadora da arte contemporânea, ela está particularmente interessada nos movimentos de países não europeus, especialmente na América Latina e na África, principalmente, a arte pública e a arte política. De 2010 a 2012 viveu em Recife, onde trabalhou no Museu Murillo La Greca como curadora e pesquisadora da arte contemporânea e da cultura tradicional no nordeste do Brasil.

Mais informações: www.diskurskunst-berlin.de

“Kulturtransfers #6 – Afro-Brasil – Porträtfotografie in Brasilien 1869/2013“

bis 30. März 2014

Di – So 14 – 18 Uhr

ifa-Galerie Berlin, Linienstraße 139/140, 10115 Berlin

www.ifa.de

Weitere Informationen:

Dr. Barbara Barsch, Tel. 030.284491.10, Fax 030.284491.30, barsch@ifa.de

Mónica Ertl, “a mulher que vingou Che Guevara”

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Jurgen Schreiber é um jornalista alemão, de reconhecido prestígio como repórter investigativo, que publicou recentemente a biografia de uma compatriota sua, Mónika Ertl. Quem vê o título do livro “A mulher que vingou Che Guevara” pode até pensar que é uma obra de ficção, mas o relato narra uma história da vida real, ainda que desconhecida.

Mônica é filha de um dos grandes propagandistas do nazismo, Hans Ertl, que por muito tempo foi conhecido como o “fotógrafo de Hitler”. Ela nasceu em Munique, em 1937, mas nos anos 50 foi viver na Bolívia, para onde seu pai havia fugido depois da queda do Terceiro Reich. Criou-se num círculo fechado de racismo e violência, no qual brilhavam o seu pai e outro sinistro personagem a quem ela chamava de “tio”, e que não era outro senão Klaus Barbie, “o carniceiro de Lyon”.

Essa jovem e bela alemã cresceu nesse ambiente, dedicando-se a mesma profissão do seu pai: era fotógrafa e camarógrafa. Mas, tudo mudou no final dos anos 60, quando tomou conhecimento da proposta de Che Guevara naquele país, e acompanhou todo o episódio de sua morte na selva boliviana. O assassinato do guerrilheiro argentino provocou um rompimento de Mônica com suas raízes e num giro de 360 graus ela acabou militando nas fileiras do Exército de Libertação Nacional, o grupo guerrilheiro formado pelo próprio Che. Depois de viver na Alemanha ela acabou voltando para La Paz onde conheceu e se apaixonou por Osvaldo Peredo, irmão do então líder do ELN, que também era militante.

Pois é ela que, em 1971, cruza o Atlântico, volta para a terra natal, Alemanha, e lá, na cidade de Hamburgo, executa pessoalmente, com três tiros de uma pistola Colt 38, o cônsul boliviano daquela cidade. E quem era esse cônsul? Nada menos do que o coronel Roberto Quintanilla, o homem responsável pelo ultraje final a Guevara: a amputação de suas mão. Ela havia percorrido mais de 20 mil quilômetros, desde a cordilheira dos andes até Hamburgo para justiçar o militar.

Assim narra Jurgen, aquele dia especial. “Hamburgo, Alemanha, eram nove e quarenta da manhã do dia primeiro de abril de 1971. Uma bela e elegante mulher, de profundos olhos cor de céu entra no escritório do cônsul da Bolívia e espera pacientemente ser atendida. Enquanto aguarda, olha indiferente os quadros que adornam as paredes. Roberto Quintanilla, cônsul boliviano, vestido elegantemente com um traje de lã escuro, aparece e a cumprimenta, bastante impactado pela beleza da mulher que diz ser australiana e que há poucos dias havia pedido uma entrevista. Por um instante fugaz, ambos se encontram frente a frente. A vingança então aparece encarnada no rosto feminino e atrativo. A mulher, de beleza exuberante, o olha fixamente nos olhos e sem dizer palavra extrai um revólver e dispara três vezes. Não houve resistência, nem luta. Os impactos deram na parede. Na fuga, ela deixou para trás a peruca, o Colt 38 e um pedaço de papel no qual se lia “Vitória ou morte. ELN”.

Depois de matar Quintanilla, Mônica foi alvo de uma feroz caçada pelas forças de segurança bolivianas, que atravessou países e mares, e só terminou quando a jovem finalmente caiu morta em uma emboscada montada justamente pelo seu “tio”, o sanguinário Barbie, no dia 12 de maio de 1973, em La Paz. Mônica tinha 32 anos e seu corpo nunca foi encontrado.

Essa história incrível e aventurosa é contada pelo jornalista Jürgen Schreiberm, e faz parte da história de nuestra América. Monica Ertl. Presente! Fonte: Contrainjerencia/ pastagem Gilson Sampaio

Vídeo inspirado na obra de Jurgen Schreiber

monika- video

Jurgen Schreiber, un periodista alemán de reconocido prestigio como reportero investigativo que ha escrito para las más prestigiosas publicaciones de su país publicó recientemente una biografía de su compatriota Mónika Ertl. Por el título del libro “La mujer que vengó al Che Guevara” pudiera hacer pensar que se trata de una obra de ficción pero sin embargo en el relato se cuenta una historia de la vida real.

Hija de uno de los grandes propagandistas del nazismo (Hans Ertl, por mucho tiempo se lo conoció como “el fotógrafo de Hitler”), Mónika terminó en Bolivia cuando el Tercer Reich se derrumbó y los jerarcas
huyeron a los refugios más lejanos del planeta. Se crió en un círculo tan cerrado como racista, en el que brillaban su padre y otro siniestro personaje al que ella llamaba “tío”: Klaus Barbie, “el
Carnicero de Lyon”.

Pero la joven y bella alemana creció y todo cambió en el final de los años sesenta. Y la muerte de Ernesto Guevara en la selva boliviana significó el empujón final: rompió con sus raíces y en un giro
copernicano terminó militando en las filas del Ejército de Liberación Nacional, el grupo guerrillero creado por el mismísimo Che. En 1971, cruza el Atlántico, vuelve a su Alemania natal, y en Hamburgo ejecuta personalmente al cónsul boliviano en esa ciudad. ¿Quién era?

Nada menos que el coronel Roberto Quintanilla, el responsable del ultraje final a Guevara: la amputación de sus manos. Allí comenzó una cacería que atravesó países y mares, y que sólo encontró su fin cuando
Monika cayó muerta en una emboscada que, según algunas fuentes, letendió su “tío”, el sanguinario Barbie.

Una historia increíble que parece, pero no es ficción. Una gran investigación de Jürgen Schreiber, uno de los más premiados periodistas alemanes de la actualidad. Sin embargo ninguno de sus reportajes periodísticos se ha publicado en idioma inglés. Su biografía de Mónika Ertl se publicó en italiano y hasta ahora no hay una traducción completa de la obra en español.

El 12 de en mayo de 1973 Ertl fue ejecutada por las fuerzas de seguridad Bolivianas.

mónika alemão

Monika Ertl è la ragazza che vendicò Ernesto Che Guevara. Figlia di un tedesco compromesso col nazismo, trasferitasi in Bolivia per seguire il padre, nel 1969 all’età di 32 anni, Monika abbandona la famiglia per unirsi ai guerriglieri boliviani diventando l’amante del loro capo, Inti Peredo, il successore del Che. Solo tre anni più tardi, nel 1971, Monika decide di uccidere l’ ufficiale dei servizi segreti boliviani Roberto Quintanilla, l’uomo che aveva coordinato le azioni per uccidere Che Guevara e Inti Peredo.
Monika, avendo giurato vendetta per questi assassini decide di agire.

Vola al Consolato Boliviano di Amburgo, dove Quintanillia era stato messo al sicuro, e gli stampa una V in petto con tre colpi di pistola. I colpi partono da una Colt Cobra registrata a nome di Giangiacomo Feltrinelli. Due anni più tardi, nel 1973, in un’ inarrestabile nemesi Monika cadrà poi a sua volta vittima di un’imboscata. In Monika la richiesta di amore e giustizia, venendo negata, si trasforma in un sentimento di odio che sfocia in una violenta umanità che non può più fermarsi.

Mais vídeos e fotos

Mujeres militares

Por Osvaldo Bayer
Desde Bonn, Alemania

El ser humano no aprende de sus fracasos. Evidentemente. Abro la revista Der Spiegel (El Espejo). Tal vez la mejor revista europea de actualidad. Me encuentro con un aviso a toda página. Desde él me sonríen un joven varón con la boina de las tropas de infantería, una hermosa mujer con gorra de la marina de guerra y otra mujer con el birrete de la fuerza aérea. Hacen propaganda para que jóvenes hombres y mujeres ingresen en las fuerzas armadas de la Alemania Federal. El texto del aviso no tiene desperdicio: (textual) “Fuerzas Armadas Federales. Nosotros servimos a Alemania. Una carrera con futuro”. Luego, en letras grandes como título: “Estudiar con sueldo”. En el medio, las fotos y este texto: “¿Usted busca una profesión interesante con responsabilidad de mando y exigencias especiales así como un compromiso con la República Federal Alemana? ¿Usted se interesa por una educación académica bajo condiciones óptimas?”. Y entonces con letras que resaltan: “Ofrézcase ahora como oficial”. Y después de las direcciones para más información, algo que verdaderamente sorprende: “Se desea el ingreso de mujeres: ellas tendrán prioridad en caso de calificaciones iguales”.

Repaso los textos y las sonrisas de las fotos del aviso varias veces. Para el ejército son preferidas las mujeres. Tengo que abrir la ventana y tomar aire. Pienso: un país que en las dos últimas guerras mundiales perdió a millones de jóvenes en batallas absurdas ahora prefiere a las mujeres para ser soldados.

“Indignados” alemães convocam protestos contra a alta finança

porta-voz dos banqueiros, os colunistas econômicos

A secção alemã do movimento antiglobalização ATTAC convocou para sábado manifestações em dezenas de cidades do maior país da União Europeia “contra o poder da alta finança”, com enfoque principal em Frankfurt, a capital financeira alemã

 

Sob o lema “A Democracia não Está à Venda”, os protestos vão estender-se a perto de 40 cidades germânicas, incluindo Berlim, onde haverá uma concentração junto à sede do governo, ao fim da tarde.

Em Frankfurt, o protesto, em que se pretende também representar simbolicamente “o sacrifício das democracias e da segurança social exigido pela ‘troika’ aos europeus”, terminará com um comício, junto à sede do Banco Central Europeu, com microfone aberto para quem quiser usar da palavra, inspirado nos plenários do Movimento 15M em Espanha.

“Queremos juntar-nos aos protestos em Nova Iorque, Madrid, Atenas e Londres, sobretudo os jovens, que não devem tolerar que os bancos sejam salvos à custa dos contribuintes”, disse ao jornal Junge Welt o porta-voz do ATTAC, Mike Nagler.

“O governo alemão não nos representa, e está a minar a democracia, por isso vamos sair à rua no sábado”, acrescentou o mesmo ativista.

Oskar Lafontaine, ex-presidente do Die Linke (Partido de Esquerda), em artigo publicado no jornal económico Handelsblatt, apelou também à participação nas manifestações “contra a ditadura dos mercados financeiros”, responsabilizando-os pela atual crise na zona euro.