Le scrutin de dimanche pose plusieurs questions dont les réponses détermineront le devenir politique, économique et social du pays, et son maintien ou non dans la zone euro. Pourtant, un accord est plus que jamais nécessaire et souhaitable.
La très nette victoire du «non» lors du référendum grec du 5 juillet a une seule conséquence politique certaine : elle empêchera que soient adoptés en l’état les deux projets d’accord rejetés par les Grecs, qui portaient sur le contenu des réformes à mettre en place en contrepartie de l’aide financière extérieure, ainsi que sur l’évolution du poids de la dette de la Grèce. Au delà, elles confrontent les Européens à une équation à plusieurs inconnues, dont la résolution déterminera si la Grèce peut ou non rester membre de la zone euro et, plus globalement, le futur …